Improbable poème


Libre - Libre - Libre - Libre 


Sain quand t’aimes

Pendant qu’Alfred fait une pause, je fais une ménopause
Ne riez pas, ne pleurez pas
Je dégouline, je grelotte
J’espère puis me désespère
Mon hypophyse frise la crise
Elle sait plus où elle en est
Elle fait de yoyo et moi avec
Mais non, rien de rien, je ne regrette rien
Ce voyage me fait du bien
Car au lieu d’avoir mal au dos, de compter les kilos en trop
De frémir devant mes roploplos ramollos
Je m’affine, me câline
Me fais masser, ça fait passer vieilles douleurs et capitons
Car à la cinquantaine, la ménopause, c’est pas du bidon
Alors que conclure
Allez mon corps, encore un coup de sang, histoire de calmer tout ce ramdam
Et dire que j’ai râlé devant mes lunes précises comme des pendules
Ou bien, corps chéri bibi, comprend qu’il va falloir te débrouiller autrement.
Allez mes hormones, je compte sur vous, soyez bien bonnes, organisez-vous !

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